BLUES OU JAZZ, DE L’ORIGINE À LA DIFFÉRENCE…

crazy blues

                                                                                                                                              (premier disque de blues connu)

Nous aborderons dans cette petite chronique, pour ceux qui se posent la question existentielle :

« C’est quoi le Blues ? » « C’est quoi le jazz ? »

Nous le réaffirmons pour « les hyper, grands, spécialistes», notre objectif est de promouvoir le blues et le jazz et de porter un éclairage sur les ChtiZicos. Il n’est pas question de faire une thèse de musicologie….Nous laisserons aux « hypers fins connaisseurs » le soin de compléter notre propos lors de leurs réunions de salons …. Comme dirait l’autre « Au sein de leur milieu autorisé, auquel nous n’appartenons pas »

Néanmoins, nous ne manquerons pas, lors de nos interviews, de demander à nos hôtes leur avis et leur vision du «Blues et du Jazz ». Nous publierons à cet effet la position du trompettiste arrangeur américain Paul Gaspar sur sa vision du sujet.

Soyons simples…

En musique nous parlons de style ou de genre. Nous vous éviterons donc le lexique complet : Pop, rock, soul, funk, Rnb,… bref vous avez compris.

Le style de la musique repose sur ses origines, sa typologie d’interprétation ou de conception et donc des musiciens qui l’ont porté. Difficile de faire plus basique.

Il est parfois des styles qui se mélangent, se confondent. Si nous devions citer un exemple ce serait « St Louis Blues » de B. SMITH. Ce titre qui caractérise tant Armstrong dès 1923, peut poser la question : est-ce du Blues ou du Jazz? Les deux mon Colonel, nous dirons qu’au départ c’est un blues mais si vous vous penchez sur les différentes versions de « St Louis blues », elles sont jazz, jazz-funk,…

Vous n’êtes pas plus avancé, direz vous ? : Pour le blues, nous prendrons comme point de départ la libération des esclaves du sud des Amériques entre 1865 et le début des années 1900. La première partition écrite sera « Memphis Blues ». Il s’agit d’une plainte syncopée sur des grilles variables, qui aurait très bien pu en rester au stade chanté. La reprise écrite sera l’occasion de mettre au grand jour cette musique, qui est perçue comme une musique simpliste par les « zicos blancs », au grand public des musiques hall de l’époque. La communauté noire reprendra vite le contrôle du blues. Cette musique apparaitra comme facile à apprendre. Les noirs s’inspireront des blancs pour ancrer le Blues dans une structure régulière.

L’évolution technologique notamment (la possibilité d’enregistrer) mais aussi les musiciens itinérants américains propageront ce nouveau son. Le premier enregistrement du blues connu date de 1920 « Crazy Blues ».

La légende dit que le blues aurait connu deux vecteurs :

Un blues féminin, par le biais des femmes qui se rendaient dans les cabarets pour y chanter en étant accompagnées de fanfares qui s’y produisaient. Ceci aurait donné naissance au Jazz New Orleans.

Un blues masculin, par le biais des ouvriers qui allaient chanter dans les petites épiceries, seuls lieux d’animation des pampas américaines. Ce courant mettra un peu plus de temps à être révélé au grand public. Ces chanteurs seront progressivement accompagnés à la guitare et l’harmonica.

Le jazz, il faut retenir que le premier enregistrement date de 1923 avec Louis Armstrong et le Créole Jazz Band.

Pour tenter de faire simple et court, le jazz est la liberté, la rencontre de ou des interprète (s) et son auditeur. Il y a quelque chose de profond qui frise l’intime de l’individu. La perception dépend des jours, des humeurs. Nous sommes allés interviewer notre ami Paul Gaspar sur sa vision des choses. Vous découvrirez prochainement un article passionnant que seul un passionné peut nous offrir.

Enfin (je ne suis pas certain que cela va vous rassurer), sachez qu’il existe des Jazz et des blues aussi différents que les musiciens qui les jouent.

 

 

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